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Ceci est la première scène parlée de la série Tends moi la joue et je te donnerai une tape sur les fesse.

A la base écrit par Caroline DORMANY et moi même. J'ai réecrit tous les premiers jets d'écriture pour arriver à ceci.

6 épisodes sont déjà écrits dont 5 en réecriture.

Scène 1

On aperçoit un homme qui se met en œuvre pour ranger au mieux son appartement, apparemment il attendant quelqu’un de très important.

Couloir d’Elmette, soir

On sonne. Elmette ouvre la porte.

L’homme essaye de se rhabiller au mieux, il prend un grand sourire, et ouvre la porte. Une femme apparaît. Il est déçu.

Mathilde : C’est votre appartement ?

Elmette : Non c’est celui de ma grand-mère. On vient juste d’emménager. Bonjour !

Mathilde : Oui bonjour, elle est ici ?

Elmette : Qui ?

Mathilde : Votre grand-mère ?

Elmette : Vous vous intéressé au vieille personne ?

Mathilde : Non, à la viande ! Elle est là ?

Elmette : Qui ? Vous voulez manger ma viande ? Non mais ça ne va pas, on ne vous a pas assez grillé !

Mathilde : Bon elle est là ?

Elmette : Mais qui ?

Mathilde : Votre grand-mère !

Elmette : Mais il fallait le dire plus tôt ! Mais ma bonne dame elle n’est pas là, non, désolé. Elle a tout simplement disparu, un jour de soirée comme ça après le déjeuner. On a juste retrouvé ses mocassins. Une triste disparition pour toute cette communauté des vieux os ! Je vous sers du thé, ou je peux vous faire un café ? Un café au lait ?

Mathilde : Non un verre d’eau simplement.

Elmette : Plate, gazeuse, aromatisé fraise ou citron, pêche...

Mathilde : Ne vous cassez pas la tête pour moi, de l’eau plate suffira.

Elmette : Bien sûr, votre teint blanchâtre ne peut que être donné uniquement par cette eau de source. Le café rend nerveux, le thé tâche les dents et le lait pour les enfants. Mais malheureusement j’ai pas encore acheté la machine pour aplatir l’eau, vraiment navré !

Mathilde rentre et ferme la porte.

Mathilde : De l’eau du robinet suffira.

Elmette amène Mathilde dans la cuisine, elle s’assoit à la table, il lui sert un verre d’eau trop rempli dont il renverse la moitié avant de l’offrir à Mathilde.

Elmette : Au fait pourquoi êtes-vous ici, chez moi ?

Mathilde : Je viens vous proposer notre nouvelle gamme de produits.

Elmette : Je ne pense pas que cela va m’intéresser. Je ne suis pas trop produit de beauté...

Mathilde : Charcuterie !

Elmette : Je vous demande le pardon ?

Mathilde : Dans notre société nous avons une immense gamme de saucissons, jambons...à volonté !

Elmette : Ca ne m’intéresse pas ! Les gros boudins on en voit assez dans les magazine ça me suffit largement !

Mathilde : Bien sûr que si ça vous intéresse !

Elmette : Non !

Mathilde : La faim nous touche tous.

Elmette : Je suis pauvre !

Mathilde : Il en reste peu à notre époque.

Elmette : Je ne l’ai pas voulu.

Un temps.

Elmette semble dégoûté par l’odeur émanant des sacs de Mathilde.

Elmette : Vous pourriez refermer hermétiquement vos bagages ! L’odeur à narines ça me...! un temps Elmette.

Mathilde : Pardon ?

Elle ne comprend pas.

Elmette : en articulant au maximum, comme lorsque l’on parle à un enfant.  Je m’appelle Elmette. Prénom de moi..

Mathilde : Moi prénom Mathilde.

Ils se sourient mutuellement.

Tout à coup des bruits bizarres se font entendre.

Mathilde :  apeurée C’est quoi ce bruit ?

Elmette : C’est Berthe.

Mathilde : C’est quoi ça Berthe ? De l’eau de javel vivante ?

Elmette : A peu près !

Elmette s’en va à la recherche de Berthe.

Elmette : Berthe, Berthe...

Berthe: Oui.

Elmette disparaît du couloir.

On sonne. Mathilde ouvre la porte.

Mathilde: Bonjour que puis-je faire pour vous?

Stic: étonné et perplexe Elmette c’est toi? Oh mon Dieu je savais qu’un jour toute ma vie serait ruinée par cette instant où je te verrait là porter des talons, des nichons trop grands pour toi, et des cheveux, tu as vu tes cheveux ?! Ah je suis désespéré ! Tu me prêteras tes talons ?

Stic est comme on pourrait l’appeler familièrement une tapette.

Mathilde: Vous êtes marrant.

Elle rigole.

Stic: Elmette?

Elmette arrive alors.

Stic: Ou lala je crois que je ne me sens par très formidablement à mon maximum de ma forme je vois Elmette avec sa tête moche de roux !

Elmette: Je ne suis par roux ! Stic entre sois le bienvenu comme toujours.

Mathilde: Mais si vous êtes roux, ne reniez pas vos origines !

Stic: C’est qui elle?

Elmette: C’est Mathilde accessoirement charcutière à domicile, elle n’est pas dangereuse. Allez tu peux lui dire bonjour.

Stic: Ca me soulage j’ai cru que tu étais devenu belle ! A Mathilde Bonjour moi c’est Stic. On se fait la bise ? Allez pas de Chi Chi, pas de Cha Cha, encore moins de Chipolatas entre nous.

Ils s’embrassent.

Mathilde: Vous êtes marrant.

Elle rigole.

Elmette: Au fait j’ai quelque chose d’extrêmement important à vous dire.

Elmette se caresse le ventre.

Stic: Tu as faim?

Mathilde: J’ai de la viande si tu veux.

Elmette: Les pauvres ne mangent pas de viande, c’est écrit dans la bible du pauvre.

Stic: Laquelle ?

Elmette: Celle qui est écrite sur le dos des sachets de viande hachée.

Berthe arrive habillée avec un maillot de bain, bonnet, palme, lunette, bouée ou brassards. L’habit typique du touriste de base. Elle a un yaourt dans la main.

Stic: Salut morpion Berthique en maillot de bain vert pomme.

Elle leur montre le chemin du salon comme un prophète.

Mathilde: Qu’est-ce qu’elle fait ?

Stic: Elle nous demande de nous réunir dans le salon.

Mathilde: Mais pourquoi ?

Berthe commence à grogner.

Elmette: Ne posez pas de question, elle va devenir féroce ! La dernière fois j’ai perdu un doigt de mon pied gauche d’en bas !

Mathilde: Elle ne mange pas assez de viande c’est tout !

Bethe se met à grogne de plus en plus fort. Les 3 se mettent à courir frénétiquement vers le salon. Berthe fait son rire satanique.